A LILLE CONTRE « LA CITADELLE » : POUR COMBATTRE EFFICACEMENT LE FASCISME, SACHONS LE RECONNAÎTRE !

Vendredi 25 février, à l’appel des MJCF 59, plusieurs organisations nordistes s’étaient rassemblées Place de Gaulle à Lille pour protester contre la nouvelle provocation raciste des « identitaires » (traduire : fascistes) du bar La Citadelle, fermé par arrêté municipal après avoir programmé une soirée sur le thème « Qu’ils retournent en Afrique. »

Le PRCF 59, qui n’avait pas été contacté, n’a pas pu signer le communiqué de presse commun. Il a cependant envoyé sa signature dès que l’information a été publiée, et mobilisé comme il a pu – pratiquement du jour au lendemain – pour participer au rassemblement avec ses drapeaux.

Quelqu’un est venu nous parler pour nous dire : « Ma femme est Russe : c’est affreux pour nous ! Elle ne trouve pas de travail, ne peut pas avoir de carte bleue, etc. C’est comme si on avait une étoile jaune ! » Nous lui répondons que ça ne nous étonne pas : sous prétexte de défense de la paix et de l’amitié entre les peuples, une grande campagne russophobe a été lancée. En Ukraine, même les statues de Pouchkine sont déboulonnées, tous les livres des auteurs russes ont été détruits.

Puis, il nous montre la bannière jaune et bleue qui flotte au-dessus du double escalier de la grand place : « Un rassemblement antifasciste sous le drapeau ukrainien ! Ils savent qui est au pouvoir à Kiev ? Ils connaissent le bataillon Azov ? » Effectivement, une vaste entreprise de blanchiment des nazis ukrainien est à l’œuvre : Azov, qui a joué un rôle clé dans le putsch de 2014, a le même emblème que la division SS « Das Reich », nombre de ses combattants ont des croix gammées tatouées sur le corps, et nos médias en ont fait des héros du monde libre – comme les jihadistes d’Afghanistan dans les années 80, rebaptisés « combattants de la Liberté » (The Independant avait alors encensé un certain Oussama Ben Laden), ou de Tchétchénie lors du changement de siècle.

Combattre les fascistes lillois de La Citadelle est nécessaire. Mais ce combat est perdu d’avance si, par ailleurs, on soutient les néo-nazis ukrainiens, fer de lance des USA, de l’UE et de l’OTAN contre la Russie depuis 2014 – vraie  date du début de la guerre en Ukraine, avec l’offensive des milices fascistes contre les russophones du Donbass juste après le coup d’Etat de Maïdan.

ALORS, A BAS LE FASCISME, NON SEULEMENT A

LILLE ET AILLEURS EN FRANCE, MAIS AUSSI A KIEV

ET AILLEURS EN UKRAINE !